Les 10 plus gros buzz « cinéma » jusqu’à Noël !

La fin 2019 s’annonce bien diversifiée comme on aime. Alors, du come-back de Star Wars à celui du Joker, du social Ken Loach à l’introspectif James Gray, des romantiques Christophe Honoré et Xavier Dolan à Christian Bale et Matt Damon en pilotes automobiles, ou encore Jean Dujardin sous la direction de Roman Polanski, passage en revue des 10 plus grosses attentes des 4 prochains mois.

Par Colonel Dawa

 

10 – Ad Astra

De James Gray, avec Brad Pitt et Tommy Lee Jones – le 18 septembre

James Gray, le réalisateur virtuose de La nuit nous appartientTwo lovers, ou plus récemment The Lost City of Z, s’est lancé un sacré challenge avec ce nouveau film, et à ce propos, au tout début de l’aventure, il avait déclaré : « Ad Astra sera un mélange épique d’Apocalypse Now et 2001 : Odyssée de l’Espace ». Rien que ça !

Ad Astra raconte l’histoire de Roy McBride, un astronaute autiste joué par Brad Pitt, qui tente de retrouver les traces de son père disparu, le tout au fin fond du système solaire.

Le film, dont la sortie a été plusieurs fois reportée pour des raisons d’une post-production colossale, a enfin une date de sortie hexagonale, et on pourra donc admirer Pitt en astronaute, le 18 septembre prochain.

Au casting, Pitt, qui décidément, après Once Upon a Time in… Hollywood, fait une année 2019 impeccable, sera accompagné de Tommy Lee Jones, la comédienne d’origine éthiopienne Ruth Negga, le fantasque Jamie Kennedy et l’immense Donald Sutherland.

à lire : notre chronique sur ad astra

09 – Ça, chapitre 2 

De Andy Muschietti, avec James McAvoy et Jessica Chastain – le 18 septembre

Pour son chapitre 2, Ça bénéficie d’un casting haut de gamme. Avec Jessica Chastain et James McAvoy, le moins que l’on puisse dire, c’est que la promesse semble aussi belle que le chapitre 1. McAvoy incarnera Bill Denbrough plus âgé et Chastain tiendra celui de Berverly Marsh, également 20 ans plus tard.

C’est à nouveau Andy Muschietti qui est aux manettes et ce sera donc la deuxième fois qu’il dirigera l’actrice puisqu’ils avaient déjà collaboré ensemble en 2013 pour le terrifiant Mama. Les autres comédiens déjà présents dans le premier opus, et qui formaient le Club des Losers, seront aussi à l’affiche, à commencer Sophia Lillis et Jaeden Lieberher, les interprètes de Beverly Marsh et Bill Denbrough. Bill Hader devrait faire partie des nouvelles arrivées. Il serait lui aussi en négociations, mais pour incarner Richie Tozier adulte.

Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Bill Skarsgård campera à nouveau le délicieux personnage de Pennywise, le clown le moins drôle de l’univers.

Et la bande-annonce fait franchement flipper !

à lire : notre chronique sur ça chapitre 2

08 – Joker 

De Todd Phillips, avec Joaquin Phoenix et Robert De Niro – le 9 octobre

Le Joker, le clown triste de DC, et l’ennemi le plus iconique de Bruce Wayne alias Batman, continue d’affoler les scénaristes, les réalisateurs et donc, les spectateurs. Alors que la Warner prépare son Joker avec Jared Leto qui reprendrait donc son rôle déjà tenu dans Suicide Squad, En marge de l’activité principale de DC Films, un autre projet était dans les tuyaux, produit par Martin Scorsese, réalisé par Todd Phillips, le réalisateur de la trilogie Very Bad Trip, et avec l’immense Joaquin Phoenix dans le rôle-titre. Le truc qui sent super bon !

On connait l’amitié et l’admiration que le maestro Scorsese porte à Robert De Niro, l’acteur sera donc également du casting. Rappelons que Scorsese et De Niro viennent de boucler The Irishman pour Netflix, avec Harvey Keitel et Joe Pesci, entre autres. C’est dans les vieux pots… 

Joker, qui malgré sa distribution « glam », est un film à budget resserré, nous entrainera dans un Gotham noir en plein cœur des années 90 pour une « origin story » de Arthur Fleck alias le… Joker. Le tout dans une ambiance sombre et violente – on aurait pu s’en douter-, ce qui convient parfaitement à Phoenix et De Niro. Le rôle de Bobby sera celui d’un présentateur de talk-show qui couvre les affaires d’un personnage qui deviendra le… Joker.

On en salive, mais on en salive…

07 – Matthias et Maxime

De Xavier Dolan, avec Gabriel D’Almeida Freitas et Anne Dorval – le 16 octobre

Après avoir raté son rendez-vous avec le public pour Ma Vie avec John F. Donovan, qui pourtant, ne méritait absolument pas les mauvaises critiques qu’il a subi, le réalisateur Canadien qui vient à peine de fêter ses 30 printemps, revient avec une histoire plus intimiste entre amis dans des décors québécois.

Caméra proche de ses personnages aux prises à des désirs inhibés : Matthias et Maxime annonce un retour à une mise en scène plus épurée et plus pudique. L’histoire suivra deux amis d’enfance découvrant soudainement leur attirance réciproque.

Présenté comme le long-métrage de la maturité du cinéaste, et manifestement moins démonstratif que ses films précédents, Matthias et Maxime semble plus se concentrer sur le mystère du visage de ses acteurs, Gabriel D’Almeida Freitas, révélation du film, et la fidèle du réalisateur Anne Dorval

06 – Sorry We Missed You

De Ken Loach, avec Kris Hitchen et Debbie Honeywood – le 23 octobre

Cinéaste du social par excellence, Ken Loach persiste et signe dans son combat permanent contre les dérives de notre époque et enfonce le clou de son discours politique. Et il l’a confirmé au dernier Festival de Cannes avec Sorry We Missed You, sa nouvelle missive sociale.

Après avoir filmé et déploré la disparition de la classe ouvrière, le cinéaste s’attaque cette fois aux logiques contradictoires du capitalisme libéral, en suivant dans son quotidien épuisant un père de famille embauché comme chauffeur-livreur pour une entreprise de livraison à bas coût.

C’est toujours aussi engagé, toujours aussi solidaire, et finalement toujours aussi moderne.

05 – Terminator : Dark Fate

De Tim Miller, avec Natalia Reyes et Mackenzie Davis – le 23 octobre

C’est avec une image légèrement photoshopée, que la production nous avait offert les trois visages des rôles principaux de Terminator : Dark Fate. Avec de gauche à droite : la jeune actrice colombienne Natalia Reyes, la canadienne Mackenzie Davis et Linda Hamilton qui 27 ans plus tard, reprend logiquement son rôle de Sarah Connor. On notera également dans les come-back, celui de John Connor, toujours joué par Edward Furlong.

Malgré le retour de celle qui fut le visage féminin des deux premiers opus, c’est pourtant Natalia Reyes qui devrait incarner la nouvelle identité de la franchise et son avenir. L’action du film, produit – de loin – par James Cameron et réalisé par Tim Miller, qui nous avait gratifié en 2016 d’un Deadpool potable, se déroulera après Terminator 2 et devrait totalement s’affranchir des autres films de la saga.

Inutile de revoir Terminator 3 – le Soulèvement des machinesTerminator : Renaissance et l’insoutenable Terminator Genisys pour comprendre qu’effectivement, il vaut mieux s’en éloigner.

Le comédien bodybuildé Brett Azar sera une nouvelle fois la doublure numérique d’Arnold Schwarzenegger qui évidemment, est à nouveau de la partie, même si son rôle sera minime. Quant à la résistance dans le futur, elle devrait être assumée par Natalia Reyes alias Dani Ramos. Le scénario de toute cette affaire est écrit par Billy Ray, déjà responsable de Hunger Games.

Pour la petite histoire, on rappelle que James Cameron a regagné les droits de Terminator en 2019. Le cinéaste canadien avait vendu les droits du film original pour 1 dollar symbolique au producteur Gale Anne Hurd, pour obtenir l’autorisation de réaliser The Terminator en 1985 avec Arnold Schwarzenegger. Le premier opus avait rapporté 78,4 millions de dollars et la suite, Terminator 2 : Le Jugement Dernier, avait culminé à 519,8 millions de dollars au niveau mondial. Une paille !

04 – Chambre 212

De Christophe Honoré, avec Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay – le 30 octobre

Un an seulement après Plaire, Aimer et courir vite, Christophe Honoré garde le rythme et revient avec une de ses spécialités, le chassé-croisé amoureux.

Chambre 212 s’annonce comme un nouveau huis clos sentimental qui nous racontera l’histoire de Maria, jouée par Chiara Mastroianni, qui après avoir révélé à son mari Richard, incarné par le chanteur Benjamin Biolay ses aventures extra-conjugales, se réfugiera dans une chambre d’hôtel située juste en face de son appartement.

C’est alors que tous les personnages de sa vie, dont Camille Cottin en amour de jeunesse de Richard, Richard lui-même à l’âge de 25 ans joué par Vincent Lacoste, surgiront du passé dans sa vie comme des fantômes pour la conseiller.

Un joli casting, dont on espère qu’il servira un long-métrage un peu plus travaillé et poétique que le précédent. 

03 – J’accuse 

De Roman Polanski, avec Jean Dujardin et Louis Garrel – le 13 novembre

Deux ans après la sortie du très moyen Une histoire vraie, le réalisateur Roman Polanski débarque avec J’accuse, un film évidemment consacré à l’affaire Dreyfus, et qui voit Jean Dujardin installé dans le fauteuil du premier rôle, celui du colonel Marie-Georges Picquart.

C’est au travers de son point de vue que le film retracera ce conflit qui a fortement divisé la société française à la fin du XIXe siècle.

Le pitch : Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier. Elle apparaît toujours comme un symbole de l’iniquité dont sont capables les autorités politiques au nom de la raison d’état. Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXe siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme.

L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart, véritable héros oublié de l’Affaire Dreyfus. Une fois nommé à la tête du contre-espionnage, le Colonel Picquart finit par découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées. A partir de cet instant, au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus.

L’acteur partagera la vedette avec un casting de premier choix composé de Louis Garrel dans le rôle du capitaine Dreyfus, mais également de Grégory GadeboisOlivier GourmetHervé PierreDidier SandreMelvil Poupaud et Éric Ruf. Emmanuelle Seignier et Mathieu Amalric feront également partie de la distribution. Ces deux derniers étant habitués à jouer dans les films du réalisateur.

02 – Le Mans 66

De James Mangold, avec Christian Bale et Matt Damon – le 13 novembre

James Mangold qui était ces dernières années, profondément ancré dans l’univers des mutants avec les aventures solo de Wolverine et surtout l’exceptionnel Logan en 2017, a changé de créneau pour se lancer dans les bagnoles de sport, et pas n’importe lesquelles.

La narration se passera en 1966 pendant la célèbre course automobile d’endurance des 24 du Mans, et on y découvrira Christian Bale et Matt Damon dans les rôles respectifs des pilotes Ken Miles et Carroll Shelby.

1966 fut l’année d’un affrontement épique entre l’écurie Ferrari et Ford, cette dernière étant bien déterminée à mettre un terme à la suprématie dans cette discipline de la marque au cheval cabré.

Nos deux pilotes feront donc partie de la team Ford et James Mangold promet de combiner spectacle, action à grande vitesse avec la psychologie des personnages au travers des efforts nécessaires à la conception d’une voiture capable de voler la victoire aux italiens.

01 – Star Wars : L’Ascension de Skywalker

De J.J. Abrams, avec Daisy Ridley et Adam Driver – le 18 décembre

J.J. Abrams devrait essayer de corriger les erreurs de tirs Des derniers Jedi. Les fans de Star Wars vont voir tous les épisodes mais ces derniers sont loin de faire l’unanimité, et c’était déjà le cas avant le rachat de la franchise par l’ogre Disney, mais tout de même, les choses se sont aggravées ces dernières années.

Si en 2015 avec Le réveil de la Force, Abrams s’en était pas trop mal sorti et qu’ensuite Rogue One, le premier spin-off de la saga, avait plutôt été bien accueilli, Star Wars : Les derniers Jedi avait clairement clivé le public mais la descente fut fatale avec un Solo aux résultats quasi catastrophiques.

Depuis, le programme des spin-off s’est temporairement arrêté avec notamment l’annulation de ceux sur Boba Fett et Obi-Wan. « Abrams a envisagé L’Ascension de Skywalker comme une correction d’une trajectoire qui s’est vue déviée après que les spin-offs comme Solo aient échoué à répondre aux grandes attentes commerciales. » Star Wars est de toutes les manières une problématique très complexe car faire l’unanimité auprès de tout le public est quasi impossible.

A propos du scénario co-écrit par Abrams et Chris Terrio, le scénariste d’Argo, le réalisateur a déclaré ceci : « C’était un scénario complètement inconnu. J’avais quelques intuitions pour conduire l’histoire. Mais sans entrer dans les problèmes de l’Episode VIII, c’était une histoire que Rian avait écrite et racontée à partir du VII avant notre rencontre. Il est parti dans une autre direction. Nous avons donc également dû répondre aux Derniers Jedi tout en suivant ce que nous avions commencé, et tout en concluant neuf films. Alors qu’il y a quelques idées d’idées plus larges et des éléments d’ensemble qui ont été conçus il y a des décennies et beaucoup d’idées que Lawrence Kasdan et moi avons eues lorsque nous avons réalisé Le Réveil de la Force, le manque d’inévitabilité absolue, le manque de structure complète pour cette chose, compte tenu de la façon dont elle était exécutée était un défi énorme. »

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