Cette époque est dingue, depuis l’affaire Weinstein, ça balance de tous les côtés, et nos héros de cinéma, jeunes et moins jeunes sont clairement mis à mal. Et malheureusement, trop souvent à juste titre.
Après les #meetoo, les #balancetonporc, avec l’affaire Allen, on pourrait désormais créer un #balancetonpereadoptif.
On récapitule : depuis 1993, le réalisateur est empêtré dans une histoire assez glauque. Dylan Farrow, sa fille adoptive, qui n’avait que 7 ans à l’époque, s’était plainte d’un comportement « inapproprié » de la part de son beau-père. Mais l’histoire fut classée comme étant difficile à juger.
Mais forcément, depuis quelques semaines, suite au double effet « Weinstein », la quasi totalité des acteurs et actrices ayant été dirigés par Allen ont soit exprimé leurs regrets, soit reversé leur cachet à des associations, ou carrément déclaré ne plus jamais vouloir tourner avec lui, c’est le cas de Colin Firth.
Et le coup de massue sur la réputation du réalisateur, est arrivé comme logique, de la part de Dylan Farrow, qui a maintenu sa version des faits en accusant à nouveau son beau-père d’agression sexuelle.
Interviewée par Gayle King sur la chaine CBS, elle a déclaré «Tout ce que je peux faire c’est dire ma vérité et espérer que quelqu’un me croie. Pourquoi ne serais-je pas en colère ? Pourquoi ne serais-je pas blessée ? Pourquoi ne serais-je pas scandalisée après toutes ces années où j’ai été ignorée, où on ne m’a pas crue ?»
Mais voilà, le réalisateur dément et vient de produire une nouvelle pièce au dossier.
Il s’agit d’un document officiel du Yale-New Haven Hospital qui mentionne ceci : «Selon notre avis expert, Dylan n’a pas été sexuellement abusée par M. Allen. Nous estimons que ses déclarations, pendant l’évaluation psychologique, ne se réfèrent pas aux événements réels qui lui sont arrivés le 4 août 1992».
L’affaire s’avère réellement sordide et il y a de quoi perdre la boule et se dire que n’importe quel scénario, aussi alambiqué soit-il, n’égale pas la réalité, car il y a de fortes chances pour que cette histoire-là, subisse quelques nouveaux et nombreux rebondissements.
Mieux qu’un film ?
Wait and SEE !