Lors d’une masterclass à Cannes, le comédien de 72 ans a longuement décrit le cinquième épisode de la saga Rambo.
Alors que le même soir, le premier Rambo était projeté à Cannes en version restaurée et en 4K, Sly a tenu une masterclass durant laquelle, il a entre autres, parlé de l’histoire de cette cinquième aventure du vétéran de la guerre du Vietnam, réalisée par Adrian Grunberg.
Le sauveur
« John Rambo est rentré à la maison à la fin du IV, il y a onze ans. On reprend quand il se retrouve au milieu d’un terrible orage, tellement violent qu’il y une inondation subite et que tout le monde doit être évacué. On voit un type arriver à cheval : c’est Rambo. Il s’est porté volontaire pour essayer de sauver les gens parce qu’il a toujours ce sentiment de culpabilité du survivant, comme il n’a pas réussi à sauver tous ses amis au Vietnam. »
Stress post-traumatique
« Il souffre toujours d’un syndrome de stress post-traumatique. Il possède un magnifique ranch mais il vit sous terre, là où il fait sombre et où il n’y a pas de bruit, comme quand il était au Vietnam. Il a creusé des kilomètres de tunnels, c’est comme ça qu’il essaie de gérer ses problèmes. C’est vraiment cool comme idée, j’adore.
John Rambo beau-papa
« Il a une sorte de famille adoptive qui vit dans le ranch et la dame qui garde la maison, probablement âgée de 70 ans, a une petite-fille. Rambo est un peu son père de substitution. Mais cette jeune femme trouve son vrai père et veut le rejoindre au Mexique. John lui demande de ne pas y aller mais elle le fait quand même et il arrive des choses épouvantables.
Stress post-traumatique II
« C’est à ce moment-là qu’il lutte contre son stress post-traumatique : il sait que s’il quitte la propriété, il va perdre la maîtrise de la situation, il a trop peur d’être contrôlé par les éléments extérieurs. Il se passe des choses terribles, c’est assez lourd. Beaucoup de gens sont blessés. Nous, on l’adore ce film ».
Alors en attendant la sortie en salles le 25 septembre 2019.
Wait and SEE !