La superproduction dans laquelle Mila Jovovitch dégomme du monstre, ne sera restée qu’une seule journée dans les salles chinoises, avant d’être taxée de « racisme ».
Alors que l’adaptation sur grand écran par Paul WS Anderson du jeu vidéo Capcom Monster Hunter avait fait un démarrage en trombe en Chine, avec 5,9 millions de dollars en une seule journée, le long-métrage, accusé de racisme, a été retiré des salles.
L’évènement a même contraint la production à publier ce message : « Constantin Film s’excuse sincèrement auprès du public chinois pour une ligne de dialogue contenue dans une première scène de Monster Hunter. Il n’y avait absolument aucune intention de discriminer, d’insulter ou d’offenser quiconque d’origine chinoise. Constantin Film a écouté les préoccupations exprimées par le public chinois et a supprimé la ligne qui a conduit à ce malentendu involontaire. »
L’objet du délit ? Un dialogue de dix secondes, considéré par les spectateurs comme raciste. Durant le film, l’acteurs thaïlandais Tony Jaa fait une réflexion à propos de ses genoux. Il dit à son partenaire incarné par Josh Helman : « Regarde mes genoux ». L’autre répond : « Quel genre de genoux ? ». Le premier répond : « Chinois ». Un jeu de mot qui utilise la proximité des sonorités en Anglais de genoux « knees » et de chinois « chinese ». Tony Jaa en est ensuite hilare de sa propre vanne.
La colère des spectateurs chinois a été d’autant plus vive que la version sous-titrée apportait une tout autre allusion, faisant référence à l’importance de ne jamais poser un genou à terre par honneur. Les spectateurs y ont perçu une façon pour les distributeurs chinois de déguiser l’allusion raciste.
A l’heure actuelle, Monster Hunter est classé numéro 1 du box-office dans tous les pays dans lesquels il est sorti, le film étant prévu en France pour le 28 avril 2021.
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