Totalement inclassable, le réalisateur français est mort ce jeudi à l’âge de 90 ans.
De son premier long-métrage Les Dragueurs, à Votez pour moi, en passant par Y a-t-il un Français dans la salle ou Le miraculé, Jean-Pierre Mocky avait réalisé plus de 70 films entre 1959 et 2017. Sa famille vient d’annoncer sa mort ce jeudi 8 août 2019, à l’âge de 90 ans.
Né le 6 juillet 1933, de son vrai nom Jean-Pierre Mokiejewski, de par son intransigeance et sa « grande gueule », il tenait une place réellement à part dans le paysage du cinéma français. Il mettra également son talent au service de la télévision en réalisant plusieurs téléfilms, dont deux séries de 2007 à 2013.
Son film le plus emblématique restera A mort l’arbitre, sorti en 1984 avec Michel Serrault et Eddy Mitchell, dans lequel il mettait en scène un arbitre de football poursuivi par une meute de supporters mécontents à cause d’un penalty jugé non valide.
Il avait débuté sa carrière en tant que comme comédien en 1942. En marge de ses réalisations, il avait continué de mener son métier d’acteur régulièrement jusqu’en 2017.
De Michel Serrault à Bourvil et Jean Poiret, en passant par Francis Blanche ou encore Michel Galabru, Mocky aura dirigé les plus grands noms du cinéma Français.
Le réalisateur était également célèbre pour ses sorties tonitruantes sur les plateaux de télévision et son tempérament éruptif lors de ses tournages. Les colères homériques et bordèliques de Mocky ont notamment été immortalisées dans un épisode mythique de l’émission documentaire Strip Tease, Le Parapluie de Cherbourg. Tourné en 2000, il suit le réalisateur sur le tournage de La candide madame Duff, filmé à Cherbourg avec le chanteur Dick Rivers.
RIP Jean-Pierre Mocky !