Le comédien, habitué aux seconds rôles, avait notamment brillé dans Le Parrain II, l’Echelle de Jacob ou encore Léon.
Né Daniel Louis Aiello Jr le 20 juin 1933, dans le quartier du Bronx à New York, après avoir exercé le métier de chauffeur de bus et videur de boîte de nuit, il avait débuté sa carrière de comédien sur le tard, en jouant la pièce The Championship Season de Jason Miller, qui lui vaudra à l’époque, un Most Outstanding Newcomer Award.
C’est en 1973 que le cinéma va lui ouvrir les bras avec Le Dernier Match de John Hancock. Ce sera le début d’une longue carrière dirigée notamment par les réalisateurs tels que Luc Besson, Spike Lee, Sergio Leone, Woody Allen, Robert Altman, et même Elie Chouraqui en 1987 pour le film Man on Fire.
Tout au long de son parcours, il aura croisé les plus grands comédiens de Robert De Niro à Natalie Portman, en passant par Robert Redford et Tim Robbins.
Spécialiste des seconds rôles, et très souvent dans la peau de types un peu losers ou de flics, il sera le capitaine de police Vincent Aiello dans le sublime Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, et marquera son parcours avec son rôle de propriétaire de pizzeria dans Do The Right Thing de Spike Lee, il sera pour l’occasion, nommé à l’Oscar du meilleur acteur en 1989.
Aiello fera aussi de nombreuses apparitions à Broadway, notamment dans Lampost Reunion, pour lequel il remportera le Theatre World Award en 1980, et il apparait également dans le clip de Madonna, Papa Don’t Preach, dans lequel il joue le père de la Madone, sous la direction de notre frenchie Jean-Baptiste Mondino.
Sa dernière participation au cinéma avait été celle de Carlo, dans le long-métrage de Daniel Petrie, Little Italy en 2018.
Souffrant, il avait été hospitalisé d’urgence à 86 ans, pour une infection causée par un traitement qu’il prenait. Quelques instants avant sa mort, sa famille était venue lui rendre une dernière visite.
RIP Danny.