Pour 1917, son nouveau film, le cinéaste de Skyfall et American Beauty s’est lancé un sacré défi.
Quand en 2015, Birdman d’Alejandro González Iñárritu est sorti, au-delà de la qualité indiscutable du film, chacun avait applaudit la performance technique d’un « faux » plan-séquence de presque deux heures, qui conférait à la narration une véracité rarement ressentie.
Evidemment, bien avant Birdman, le plan-séquence a marqué un bon nombre d’œuvres cinématographiques. En 1948, Alfred Hitchkock avec La Corde, offrait un long plan de presque deux heures, une prouesse car la durée maximum d’une pellicule de l’époque était de 10 minutes.
Puis il y eu entre autres, les 7 minutes et 47 secondes d’introduction de The Player de Robert Altman, le fantastique plan-séquence d’ouverture d’Orange Mécanique, les incroyables 40 premières minutes de Snake Eyes de Brian de Palma ou encore plus récemment, les 2h14 en un seul plan de Victoria de Sebastian Shepper et l’été dernier, le fameux Utøya 22 juillet, qui en un seul plan également, racontait le massacre de 69 adolescents par le néonazi Anders Breivik sur l’île d’Utøya.
Sam Mendes, qui a enfin quitté le lourd carcan de réalisateur des aventures de James Bond, a donc décidé lui aussi, pour son nouveau long-métrage baptisé 1917, de le tourner en un seul plan qui suivra deux jeunes soldats britanniques sur le front de la première guerre mondiale.
Côté technique, Mendes va sortir les grands moyens avec l’embauche de Roger Deakins, le chef-opérateur de Blade Runner 2049 et The Big lebowski, quant au casting, il devrait être composé de George MacKay, Dean-Charles Chapman, Mark Strong, Colin Firth, ou encore Benedict Cumberbatch.
Prévu pour une sortie 2020, 1917 de Sam Mendes s’annonce clairement comme le projet le plus excitant de ces prochains mois.
Wait and SEE !