La comédienne qui portera le septième film du réalisateur, est également pressentie pour jouer dans l’adaptation du jeu post-apocalyptique Borderlands.
En mode « sirène »
Il y a quelques jours, le magazine américain Variety nous apprenait que Cate Blanchett allait probablement interpréter la sirène Litih dans l’adaptation cinématographique du jeu Borderlands.
En effet, comme nous vous l’apprenions ici le 21 février dernier, le projet de cette adaptation, qui était resté dans les tiroirs depuis 2015, se fera finalement avec Eli Roth aux manettes, scénarisé par Craig Mazin, auteur de Scary Movie 3 et de Very Bad Trip épisodes 2 et 3, et produit par la société Lionsgate.
En mode « Queens »
$Mais comme Cate Blanchett semble aimer les challenges et faire en permanence le grand écart artistique, toujours selon Variety, elle serait désormais rattachée au nouveau film de James Gray, Armageddon Time, qui relatera notamment la jeunesse et la scolarité du réalisateur dans les années 80 au cœur du Queens, le tout au sein d’un des plus anciens établissements privés de New York, la Kew-Forest School, qui vient d’ailleurs de fêter son centenaire. Une école qui a également eu comme élève, l’actuel président des Etats-Unis, Donald Trump. Le film aurait d’ailleurs comme protagoniste principal, Fred, le père de Donald, promoteur immobilier et lui-même originaire du Queens.
Un film personnel
En septembre 2019, James Gray s’était d’ailleurs confié à ce sujet, à nos confrères des Inrockuptibles : « Le titre vient d’une chanson des Clash, ce sera un film très personnel. Je suis en plein milieu de l’écriture en ce moment. J’espère commencer le tournage juste après l’opéra, mais je doute que cela se passe de façon aussi fluide. Il y sera effectivement question de la famille Trump, père et fils. Ce sera un film politique, dans le sens où il explorera les raisons qui ont amené les Etats-Unis dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Le film s’inspire de mon adolescence dans le Queens new-yorkais des années 1980, quartier où le père de Donald, Fred, réalisait une bonne partie de ses placements immobiliers. Il se déroulera dans une école privée où la place accordée à la religion, à la couleur de peau et à l’origine sociale était radicalement différente de l’école publique que je fréquentais par le passé. Comme je l’ai dit l’an dernier, Trump est pour moi un imbécile dangereux. C’est aussi ma responsabilité en tant qu’artiste de m’intéresser à la société qui a permis à un tel homme d’arriver à la tête du plus puissant Etat du monde. »
Wait and SEE !