Dans un appartement moscovite, des histoires de famille se règlent au marteau et à la perceuse. Une comédie cartoonesque, gore et punk.

Par Marc Godin

Why don’t you just die est le premier long-métrage d’un jeune réalisateur russe de 30 ans, Kirill Sokolov. Ultra-violent, hystérique, cartoonesque, Why don’t you just die ressemble à une longue éjaculation gore, un CV raturé, plein de tâches douteuses mais aussi de promesses, où Sokolov révèle l’étendu de ses talents malgré un budget ridicule et quasiment un décor unique.

Si j’avais un marteau…

Quand Matvey va rendre visite pour la première fois à beau-papa, c’est un marteau à la main, histoire de lui faire payer les mauvais traitements infligés à sa petite amie.

Sauf que beau-papa, un flic ripou d’un bon quintal, manie la perceuse comme d’autre le stradivarius et cogne comme un lutteur psychopathe de Turkménistan.

La suite, c’est 90 minutes de baston ininterrompue et de torture, avec des personnages qui pissent 50 litres de sang avant de trépasser, quelques twists bien sentis, une narration à la Tarantino et de multiples clins d’œil à ses films préférés : Reservoir Dogs bien sûr, mais aussi Evil Dead 2, Old Boy, Kill Bill, Le Bon, la brute et le truand

Sokolov explose le décor, défonce les murs, fracasse les corps et ne fait qu’enfoncer frénétiquement la pédale d’accélération. Le spectateur ne sait s’il doit rire ou se cacher les yeux, hurler ou se gondoler doucement et ce manifeste punk – que Sokolov a écrit, réalisé et monté – s’apparente à un tour de roller-coster ou à un bon gros coup de boule dans la nez. нет будущего !

Comme dirait John Waters, ça frôle le bon goût sans jamais y parvenir.

Sortie : Disponible en VOD – Durée : 1h38 – Réal. : Kiril Sokolov – Avec : Alexandr Kuznetsov, Vitaly Khaev, Evgeniva, Kregzhde… – Genre : comédie – Nationalité : Russe

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