Par Blanche Lefebvre

Alors que Woody et sa clique, peinent à s’adapter au coffre à jouets de Bonnie, leur nouvelle propriétaire, Forty, un nouveau, débarque dans la chambre. Seul problème, cette fourchette déguisée en jouet refuse complètement d’être… un jouet.

Quand en 1996, John Lasseter débarqua avec Toy Story, le premier film d’animation entièrement réalisé sur ordinateur, il fut reçu par un enthousiasme général, et Woody, Buzz et leurs amis ramassèrent près de 200 millions de dollars.

Déjà fruit d’une collaboration entre Disney et Pixar, Toy Story verra une, puis deux, puis trois, et enfin une quatrième suite sobrement intitulée Toy Story 4.

Il y a neuf ans, la petite bande était léguée à Bonnie après avoir fait un adieu à Andy, une séquence « émotion » dont tous les spectateurs du troisième opus se souviennent. La franchise avait réussi le pari de maintenir un humour réjouissant et une tension émotionnelle garantie pendant trois épisodes, ce qui est assez rare dans le cas d’une telle saga.

Autant le dire tout de suite, si Toy Story 4 coche à peu près toutes les bonnes cases, il lui manque un tantinet de cohérence mais il se positionne plus comme un épilogue de la saga plutôt qu’un énième épisode.

Un nouveau personnage hilarant

Une fois passée la revue de troupe de Woody, Buzz, Rex et tous les copains, il faut bien dire que Josh Cooley, déjà auteur des imparables Vice-Versa et Cars 3, a su créer en Forky un nouveau personnage particulièrement réussi et hilarant. Cette fourchette en plastique déguisée en jouet par Bonnie, est affublé de deux yeux écarquillés, d’une bouche dessinée avec une bande de cire et d’un bâtonnet de sucette cassé en guise de pieds, ce qui lui confère une dégaine qui devrait faire rire le plus taciturne d’entre vous.

Forky n’en a rien à faire d’être un jouet aimé par Bonnie, elle n’a qu’une obsession, partir, s’enfuir et atterrir dans une poubelle, cette attitude va d’abord surprendre Woody puis générer chez lui une certaine affection et un sentiment de protection, lui qui se sent moins aimé et qui joue moins avec Bonnie qu’avec Andy.

Love story

Cette quatrième aventure est également l’occasion de voir notre shérif préféré tomber amoureux de… ah mais non, pas de spoil ici, je vous laisse la surprise de  l’heureuse élue.

On rigole, on s’émeut, on est nostalgique pour les plus vieux d’entre nous, au final, ce Toy Story vient conclure la quadrilogie avec panache, sans être au niveau de ses prédécesseurs, mais avec bien plus de brio que beaucoup de films d’animation.

Un casting en or

A noter que cette efficacité est atteinte notamment grâce au casting voix, Tom Hanks, Tim Allen et Keanu Reeves arrivent à faire vivre leurs personnages de manière sidérante, reste à savoir si Jean-Philippe Puymartin, Richard Darbois et Pierre Niney pour la VF, arrivent au même niveau.

On sort de la projection en se disant que Woody et sa bande ont marqué une tranche de notre vie, peut-être notre meilleure tranche animée, et que forcément, ils vont sacrément nous manquer.

Ciao Woody, Buzz et toute la clique, on vous aimera à l’infini et au-delà !

Sortie : 26 juin 2019 – Durée : 1h40 – Réal. : Josh Cooley – Avec : Tom Hanks, Tim Allen, Keanu Reeves… – Genre : animation – Nationalité : américaine

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