Par Colonel Dawa

Arthur Curry est le fils d’un gardien de phare et d’une reine atlante. Quand une guerre entre le monde souterrain de l’Atlantide et son dirigeant Orm menacent le monde humain, Curry doit faire face à son passé pour sauver la situation.

James Wan s’est rêvé en fils spirituel de Spielberg et Cameron et le fait est que pour son Aquaman, le réalisateur s’est laissé largement allé à nous refiler une sorte de mélange entre Avatar, Jurassic Park, avec une pincée de Superman et une bonne dose de Gladiator.

Le tout crée un univers étrange, dans lequel on ne sait pas toujours ce qu’il s’y passe mais qui a le mérite d’attirer notre regard tout au long des 2h24 que dure le film.

Tout comme ce que James Gunn a fait avec Les gardiens de la Galaxie de Marvel, Wan a tenté de sortir de l’anonymat relatif l’Aquaman de DC pour faire un film cool et marrant. Est-ce qu’il a réussi ? Je vais dire « un peu ».

En tout cas, le réalisateur de Saw, Conjuring ou encore Fast and Furious 7 semble s’être fait plaisir, mais a tout de même livré un drôle d’objet que ce film que l’on pourrait qualifier d’hybride.

L’eau, la surface ou la bière…

Aquaman alterne des scènes sous-marines, que certains pourront carrément trouver laides sur le plan visuel mais qui font toutefois preuve d’une belle imagination, avec d’autres en « surface » bien plus ancrées dans la réalité et au parfum authentique. Momoa, alias Arthur Curry, alias Aquaman, qui se murge à la bière brune avec son père, interpellé par d’autres « gros bras », plutôt inquiétants, qui au final, veulent juste un selfie et finir la soirée à picoler avec lui, est un moment délicieux du film.

D’ailleurs cette scène illustre bien la personnalité d’Arthur Curry, qui préfèrerait rester en surface, plutôt que d’aller frimer, nager et parler sous l’eau. Pourtant, c’est bien dans l’univers aquatique qu’Aquaman, comme son nom l’indique, peut exercer ses super pouvoirs.

Sauver le monde

Mais c’est sans compter sur Om, joué par Patrick Wilson, son demi-frère, le roi d’Atlante, qui décide tout simplement de créer une Troisième Guerre Mondiale sous l’eau mais destinée à détruire l’humanité. Aquaman se doit donc de plonger bien profond pour affronter Om, afin de conquérir le trône et… sauver le monde.

Ce scénario plus basique qu’une chanson de Didier Barbelivien, est tout de même largement compensé par la générosité visuelle et une bonne dose d’humour, même si là aussi, certains ne trouveront pas ça tout le temps hilarant.

Oui Aquaman est un drôle d’objet, qui semble surfer sur à peu près tous les codes du moment, avec évidemment une dimension écologique très marquée par une bonne dose de culpabilisation envers  l’humanité.

Un acteur charismatique

On peut aimer Aquaman comme on peut le détester, mais on ne pourra pas reprocher à James Wan d’avoir été avare en effets spéciaux et en créativité, d’autre part Jason Momoa s’impose – et pas seulement physiquement – comme un acteur charismatique et doué d’une auto dérision certaine. Ce dernier est assez bien accompagné par des seconds rôles sympathiques interprétés par Amber Heard, Willem Dafoe, Dolph Lundgren et Nicole Kidman, dont on ne sait plus si ce sont les CGI ou la chirurgie esthétique qui façonnent son visage, mais qui fait le job et qui le fait bien.

En deux mots, un spectacle de fin d’année, familial qui remplit sa mission sans pour autant vous faire boire la tasse.

Sortie : 19 décembre 2018 – Durée : 2h24 – Réal. : James Wan – Avec : Jason Momoa, Amber Heard, Nicole Kidman… – Genre : action – Nationalité : américaine

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En tout cas, le réalisateur de Saw, Conjuring ou encore Fast and Furious 7 semble s’être fait plaisir, mais a tout de même livré un drôle d’objet que ce film que l’on pourrait qualifier d’hybride. L’eau, la surface ou la bière… Aquaman alterne des scènes sous-marines, que certains pourront carrément trouver laides sur le plan […]